Les mauvais payeurs représentent un grand problème dans presque tous les domaines. Heureusement, il existe certaines choses qu’on peut faire lorsqu’on a une affaire à un mauvais payeur.
Les différentes catégories de mauvais payeurs
On doit garder à l’esprit qu’il existe différents types de mauvais payeurs. On ne peut pas considérer un client qui est en retard de paiement comme mauvais payeur. De manière générale, on peut les répartir en deux catégories notamment les bons mauvais payeurs et les mauvais payeurs.
La première catégorie arrive lentement à payer même si elle est toujours en retard dans le règlement des impayés. Toutefois, ces clients sont fiables. Ils paient toujours leurs factures. On peut parler par exemple d’instances publiques et aux grandes entreprises. Ces clients paient généralement à 60 ou 90 jours après la durée d’échéance prévue.
La seconde catégorie ne paie jamais et n’a aucune intention de payer. Cette mauvaise foie lui classe en catégorie dangereuse et à risque. Cela est dû à une insolvabilité ou une faillite subie de la société. Après de nombreux rappels, aucune réponse n’est reçue par le créancier.
Genre de comportement adopté face à ces mauvais payeurs
Pour faire face à un mauvais payeur, on doit adopter quelques réactions instantanées. Il faut au début préciser ses conditions de paiement via des contrats générales de vente ou CGV. Avant même de conclure et de signer, ses clients seront ainsi parfaitement informés des conséquences d’un paiement tardif. Il faut que les CGV doivent contenir au minimum le délai de contestation compris entre 10 et 16 jours. On doit aussi préciser les intérêts de retard d’un taux légal de 7 % à 10 %. C’est également le cas de clause pénale dont 12 % du montant de la facture sans parler de la clause d’attribution de compétence et la clause de réserve de propriété.
Il faut ensuite soigner ses factures. On ne doit pas négliger aucune information critique comme la date et le numéro de facture, les informations utiles sur votre entreprise et celle du client, y compris le numéro de TVA, la description précise des produits ou services, la date de prestation/livraison, le décompte détaillé de chaque prestation, la somme globale à payer, le taux de TVA, le numéro de compte de l’entreprise et le nom de la banque ne soit oublié..
Enfin, il faut facturer immédiatement chaque prestation. Dès que la prestation est terminée, on doit facturer sans erreurs et sans oublis. On envoie sa facture par voie numérique.
faire appel à un intermédiaire en cas de refus
Si le client tarde à se manifester malgré ses multiples relances et ses multiples précautions, on passe à la vitesse supérieure. Autrement dit, il est nécessaire de faire appel à une entreprise de recouvrement. Il peut s’agir d’un huissier de justice qui sera un allié de taille dans le cadre d’un recouvrement à l’amiable ou bien d’une agence de recouvrement qui s’occuperait alors de toute la procédure de A à Z. A on a le choix selon ses besoins.