La charpente est capitale à la maison. Elle sert à supporter la couverture et permet de donner une forme au toit. Il existe d’ailleurs deux sortes d’armatures en pente : l’ossature traditionnelle et le modèle industriel. La réalisation de la charpente se réalisé en plusieurs étapes. La complexité des tâches dépend de plusieurs facteurs, notamment la taille des pièces à assembler et le type d’ossature à faire. Dans la plupart des cas, il faut indiscutablement engager un expert dans le domaine.
Choisir le type d’armature à réaliser
Les travaux à faire dans la concrétisation de ce projet dépendent principalement du type d’armature à réaliser. Certes, toutes les charpentes ont leurs points communs. Cependant, il y a des caractéristiques propres à chaque type d’ossature. Ces dernières déterminent la difficulté et l’ampleur des tâches à exécuter. Vous avez d’ailleurs le choix entre deux types d’armatures : traditionnelle et à fermettes.
Fabriquer une charpente traditionnelle est une opération fastidieuse. Notamment si certaines pièces sont préreliées au sol. La complexité se trouve au moment où tout l’ouvrage doit être placé sur la construction. Dans un tel cas, l’usage d’un appareil de levage peut être requis, comme le recours à l’expertise d’un professionnel comme cet artisan couvreur charpentier dans le Puy de Dôme sur ce site : https://www.couvreur-charpentier-63.fr/. La meilleure option est donc d’assembler l’armature sur le toit. La charpente à fermettes quant à elle est plus facile à réaliser grâce à ses composants. De plus, elle est plus légère, permettant ainsi un assemblage au sol avant l’installation.
Les étapes pour construire une charpente à double pente
Mis à part quelques détails techniques, la réalisation d’une charpente à double pente, qu’elle soit à fermette ou classique, demeure la même. L’assemblage se réalise en plusieurs étapes. Aussi, il est crucial d’avoir les bons matériels pour bien effectuer les tâches.
On commence d’abord par préparer les chevrons. Une fois le plan tracé, le professionnel va rapporter les estimations sur les chevrons. C’est une étape difficile, parce qu’elle doit considérer tous les paramètres de la fabrication comme l’arasement, les coupes, etc. Cependant la réussite de l’ouvrage dépend essentiellement de la qualité des empiècements. Le meilleur moyen de le réussir est donc d’embaucher un couvreur-charpentier. Cet expert va faire un patron et rapporter les valeurs sur les poutres vierges. Cette technique va faciliter la découpe et l’enlèvement des parties superflus. Puis, il procèdera à l’exécution des entraxes. Elles dépendent de la taille de la sablière et des arrêts faîtiers. Concernant la mise en place de ces pannes faîtières, elles se fixent au poinçon à distance régulière et soutenues par les contrefiches et les chevrons.
Pour mettre en place les chevrons, il faut considérer la méthode de pose. Un chevron de la première inclinaison est fixé en contre panne par l’intérieur de l’arrêt faîtier et l’autre sera monté par-dessus. Répétez cette opération en fonction du nombre de chevrons à poser. Une fois toutes les bases posées, l’artisan passera au renforcement avec des contrefiches. L’installation de l’armature de son côté se réalise en fonction des besoins du toit. Pour garantir la réussite de l’installation, il est préférable d’engager un professionnel de la charpente.
